Les contrats de travail décryptés ! Partie 1

Le CDD

Le CDD est toujours conclu pour l’exécution d’une tâche précise et temporaire et ne peut en aucun cas pourvoir de façon durable à un emploi nécessaire à la bonne marche de l’entreprise. Dans le cas d’un CDD, un contrat écrit est obligatoire. Le contrat doit être remis au salarié au plus tard dans les deux jours ouvrables qui suivant le jour de l’embauche. Les avantages ? Vous touchez des indemnités de fin de contrat.

Le CDI

Le CDI, soit le contrat unique d'insertion, est la forme normale générale du travail. Le CDI peut être conclu à temps plein ou à temps partiel, sans limitation de durée. Ses avantages ? Le salaire est maintenu en cas de maladie ou de maternité et peut augmenter au fil du temps, possibilité de bénéficier des avantages et des droits liés à ancienneté.

Le travail en intérimaire

L'intérim en droit du travail est le temps pendant lequel une fonction est assurée par un remplaçant, le titulaire étant indisponible ou lorsque l'entreprise a une hausse d'activité et un besoin de main d'oeuvre supplémentaire. L'intérim est différent du Contrat à Durée Déterminée (voir ci-dessus) car le salarié touche une prime de 10% de précarité sur le montant de sa rémunération brute. Cette prime est versée au terme de sa mission. Depuis 2014, le CDI intérimaire renforce la stabilité de l'emploi : Les salariés en intérimaires sont embauchés en contrat de travail temporaire. En dehors des missions, le salarié est tenu d'être à la disposition de l'entreprise de travail temporaire afin qu'elle puisse lui confier d'autres missions ou encore lui faire suivre des formations qualifiantes. Quelles sont les principales entreprises d'intérimaire ? Adecco, Manpower et Randstad. Il existe de nos jours des agences d'interim étudiantes ou job-service qui sont liées aux grandes école de commerce et d'ingénieur. Les deux principales sont l'Edhec à Lille et l'ISC Network à Paris.

Le travail à mi-temps

Le salarié à temps partiel est celui dont la durée du travail est inférieure à la durée légale du travail (35 heures par semaine) ou si elle est inférieure à la durée du travail fixée conventionnellement pour la branche ou l'entreprise ou à la durée du travail applicable dans l'établissement. Le temps moyen est habituellement de moins de trente heures par semaine. Le mi-temps est appelé le sous-travail lorsqu'il est subit par l'employé. Les salariés peuvent travailler à temps partiel dans le cadre d’un congé parental, d’un congé pour création ou reprise d’entreprise ou lors de la participation à la direction d’une jeune entreprise innovante. A savoir : les contrats de travail à temps partiel conclus à partir du 1er juillet 2014 doivent prévoir une durée minimale d'activité de 24 heures par semaine sauf si : le salarié est un étudiant de moins de 26 ans qui a besoin d'une durée de travail compatible avec ses études. Il est alors possible de travailler seulement huit heures par semaine !