Erasmus : Renata, étudiante brésilienne en Autriche

@jobetudiant Renata à un barbecue Erasmus à Graz : Crédits photo : Mélanie Faure pour Job Etudiant

Pourquoi partir étudier en Autriche ?

Ca a toujours été un rêve. Je voulais voir comment l'architecture était enseignée dans les autres pays.

Quels pays étaient sur votre liste ?

Valladolid en Espagne et Graz en Autriche. Je parle déjà Espagnol et le climat est similaire, alors j'ai opté préféré me lancer un challenge ! Je ne savais pas du tout à quoi m'attendre.

Comment vous êtes-vous préparée ?

J'ai du donner toutes mes notes, mon certificat d'anglais... et j'ai du tout faire traduire en Allemand ! A la fin, j'étais exténuée tant le processus est complexe.

Vos premiers pas ?

Quand je suis arrivée à Graz, je me suis rendue compte que ma vie allait totalement changer comparé à Sao Paulo. Ici, tout ferme à 17 heures et les dimanches. Mais tout est proche de tout, j'utilise le tramway et le bus. Je me suis fait des amis rapidement. Nous avons eu une rencontre avec tous les Erasmus, au cours de laquelle nous avons participé à des activités. C'était amusant de voir que nous étions tous dans la même situation... c'est à dire complètement perdus !

Est-ce simple de devenir ami des Autrichiens ?

Pas vraiment. Ils savent que nous sommes de passage, donc il pensent sûrement que ça n'en vaut pas la peine. Je les comprends !

Quelles sont les différences avec l'enseignement au Brésil ?

Ici, on a beaucoup de pratique, a contrario du Brésil. On fait des prototypes, on a des projets de groupe, on apprend à préparer des expositions. Ici, ils séparent les instituts, ce qui permet de choisir librement les cours que l'on veut suivre.

Qu'en est-il de l'aspect pécunier ?

C'est plus cher qu'à Sao Paolo, alors il faut apprendre à se gérer financièrement. Je dépense 300 euros pour le loyer. Je dépense en moyenne 200 euros pour les courses et les sorties.

Quels sont les bons et mauvais côtés de votre échange ?

Il y a des imprévus et il faut se débrouiller seul. Je ne dis pas tout à ma famille pour ne pas les inquiéter. Les bons côtés ? J'ai tissé des amitiés très fortes très rapidement avec les étudiants ici. Je sais qu'ils sont là pour moi, comm je suis là pour eux.

Quels sont vos conseils aux étudiants ?

Vous devez bien choisir votre destination et vous assurez que vous avez assez argent pour le pays d'accueil ! Parler anglais est important : toutefois, on s'améliore très vite lorsque l'on parle tous les jours. Enfin, il faut être ouvert aux opportunités qui se présentent. Sortir de ma zone de confort est la meilleure décision de ma vie.

Le bilan de votre échange ?

C'est la meilleure expérience de ma vie. Je me suis constituée un réseau incroyable. Je le referais sans hésiter.

Twitter : @jobetudiant - @melaniefaure