Salon rentrée décalée : une deuxième chance

Emilie, 21 ans

Il y a quelques mois encore, mon rêve était de devenir orthophoniste. J'ai commencé ma prépa en septembre puis j'ai rendu visite à un professionnel dans son cabinet et là... grosse déception. Je me suis rendue compte que ce métier ne correspond pas à l'idée que je m'en étais fait. Mais pour moi, hors de question de perdre une année. Ce salon me permet de découvrir les différentes formations qui proposent une rentrée au printemps. Le rythme ne me fait pas peur : j'aime les cours intensifs !

Ruben, 19 ans

Ma première année d'IUT a été révélateur : je me suis trompé de voie. Après maintes discussion avec mes parents, j'ai décidé de terminer mon année et de chercher pendant ce temps-là une formation qui me correspond plus pour la rentrée prochaine. Ce salon s'adresse aux étudiants qui souhaitent se réorienter et c'est pour cela que j'ai fait le déplacement.

Annabelle, 19 ans

Je suis au lycée en première option Littéraire et je ne sais pas quel métier je souhaite faire ! Les salons de l'étudiant permettent de découvrir des professions dont je ne soupçonnais pas l'existence et de discuter avec les étudiants. Si je peine à faire mon choix, je m'inscrirai à la fac puis je débuterai un cursus en rentrée décalée si ma vocation surgit entre temps !

Ambre, 18 ans

Mon BTS de Management des Unités Commerciales en banlieue parisienne ne me plaît pas du tout. J'ai reçu un mail d'un site étudiant qui promouvait le salon la Rentrée Décalée et je me suis dis pourquoi pas y aller ! Je me suis renseignée auprès de tous les stands afin de trouver une formation similaire à la mienne mais je suis très déçue : la majorité des écoles sont payantes et le service public n'est que très peu représenté. Le concept semble peu répandu dans le service public malheureusement. Je vais continuer à chercher des cursus sur Internet ou dans un autre salon.

Thomas, 20 ans, a suivi un cursus en rentrée décalée en mars 2015 à Paris. Pour Job Etudiant, il revient sur cette "formation express".

J'ai débuté une licence en histoire à Paris 1 Sorbonne. Je me suis rapidement rendu compte que cette formation ne me correspondait pas. Passionné de journalisme depuis toujours, j'ai discuté avec un ami de ma promotion qui avait fait du journalisme l'année d'avant. Il m'a parlé d'une école dans Paris 16 qui propose un cursus en rentrée décalée au mois de Mars. Je n'ai pas réfléchi et je me suis inscrit au concours qui a été une réussite. Ces quatre mois étaient très intenses. Je travaille de 9 heures à 17 heures toute la semaine et je réalisais mes reportages le reste du temps. Même si les élèves en entrée directe ont peu de temps pour se mettre au niveau des élèves qui débutent en octobre, les profs sont intransigeant. Le résultat attendu est le même mais cela s'est révélé très bénéfique : en deuxième année de Bachelor seulement, je suis en stage à mi-temps chez BFMTV !