Interview Solidays : la route vers le succès de Ko Ko Mo


Crédits photo : Loubna Chlaikhy

Que représente le Solidays pour vous ?

Kévin : Le Solidays fait partie des gros festivals auquel nous avons participé cette année. Nous avons joué sous un chapiteau devant 1500 personnes. Nous avons dû adapter notre set d'une heure en trente minutes, à la demande des organisateurs. Mais les gens se sont de suite plongés dans la musique.

Comment s'est déroulée votre rencontre ?

Warren : Nous nous sommes vus sur un autre projet il y a quatre ans. On s'est dit direct qu'il fallait faire un truc à deux pour se marrer. Finalement, ça a duré.

Kévin : C'est un coup de coeur musical, une sorte d'histoire d'amour. Il y a un côté grand frère-petit frère.

Quelles sont les étapes marquantes de votre carrière ?

Kévin : Nous avons joué dans un festival en Inde et aux rencontres Trans Musicales à Rennes en 2015. Un véritable tremplin. Puis il suffit de quelques rencontres. Nous avons joué à la Réunion et nous avons rencontré un mec de la Corée du Sud. En Corée du Sud, on a rencontré un programmateur de Madagascar, etc. Le milieu artistique est fait de rencontres.


Crédits photo : Loubna Chlaikhy

Qui écrit les textes ?

Warren : En grande partie moi. Je m'inspire de mon histoire d'amour avec ma petite amie, mais aussi des thèmes où tout le monde peut se retrouver. Niveau sonorités, il y a des côtés très Blues rock années 70, des passages à la Muse.

Kévin : On a deux personnalités différentes. C'est ce qui fait l'album.

Comment percer dans la musique ?

Kévin : Il y a une phrase dans le film "Retour vers le futur" qui dit : "Quand tu veux très fort quelque chose tu finis toujours pas y arriver". C'est pas très compliqué selon moi ! Warren et moi sommes tombés dedans quand nous étions petits. Il faut avoir la musique dans la peau.

Warren : Il ne faut pas trop écouter les conseillers de "désorientation" comme dit Jamel Debbouze ! Le soutien des parents est très important : j'étais hyper introverti, et je le suis encore aujourd'hui, mais si ma mère ne m'avait pas emmené dans les bars à l'âge de 13 ans, je ne l'aurais jamais fait de mon plein gré. Enfin, il faut compter sur sa bonne étoile.

Comment gérer la vie privée ?

Kévin : On a chacun une copine. Je pense que c'est un choix de vie. Et même si l'artiste est considéré comme saltimbanque et "teufeur" ce n'est pas toujours le cas. La vie d'artiste et de couple est compatible.


Crédits photo : Loubna Chlaikhy

Warren, vous avez percé très tôt. Qu'en pensez-vous ?

Warren : Mes amis ont en moyenne 15 ans de plus que moi, alors je ne me rends pas compte ! (rires) J'en ai bien entendu conscience. J'ai eu mon bac, j'ai passé deux ans au conservatoire que j'ai arrêté quelques jours seulement avant le diplôme. Je me suis rendu compte que mon métier n'était pas d'enseigner mais d'être sur scène. C'était ma voie. Ma vie d'aujourd'hui est assez ouf, il y a des paillettes, mais il n'y a pas que ça : il faut garder les pieds sur terre.


L'équipe de Job Etudiant au Solidays; Crédits photo : Quentin Sarti

Quels sont vos projets ?

Kévin : De continuer à s'aimer !

Propos recueillis par Mélanie Faure

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