No Finish Line : la course caritative qui fait du bien

Le Champs-de-Mars à Paris accueilli du 15 au 19 mai la No Finish Line, course caritative ouverte au grand public. Le concept ? 1 km=1 euro. Une belle initiative, qui a réuni près de 10 000 coureurs sous la Tour Eiffel.

@jobetudiant No Finish Line Paris, quelques heures après le coup d'envoi mercredi 15 mai; Crédits photo : Mélanie Faure

Ici, pas de record personnel : sur la No Finish Line, les runners courent pour la bonne cause. Du 12 au 15 mai dernier, le Champ-de-Mars, à Paris, a été le théâtre de la course caritative pour sa 5ème édition parisienne. Le concept est né à des centaines de kilomètres de là, à Monaco. Aujourd’hui, près de 10 000 participants foulent les allées face à la Tour Eiffel pour la bonne cause. Ici, chaque kilomètre rapporte 1 euro qui sera reversé à des associations pour les enfants défavorisés. Un tour du Champ-de-Mars correspond à 1,3 kilomètre. "Quand on participe à la No Finish Line, on ne court pas pour soi, mais pour les autres", explique à Job Etudiant Baptiste Theveniaut, l’organisateur de la course. Ici, on court ou on marche, peu importe.

Alors si les jeunes se font rare sur la piste, il raconte que les établissements scolaires du 15ème arrondissement de la capitale se sont mobilisés. "La mairie du 15ème, dont nous sommes partenaires, invite les écoles à participer. Puis il y a ce professeur au lycée de Versailles, qui court, vient chaque année et ramène de plus en plus d’élèves… et a rapatrié cette année le lycée entier ! A tel point que c’est devenu leur journée solidaire annuelle." Et l'objectif des organisateurs est atteint avec 136 577 km parcourus, soit 136 577 euros récoltés.

@jobetudiant La mascotte de l'association La Chaîne de l'Espoir encourage les participants de la No Finish Line Paris; Crédits photo : Mélanie Faure

50% des fonds sont reversés au SAMU Social, les 50% restants à La Chaîne de l’Espoir. L’association finance les soins d’enfants qui ne peuvent pas être pris en charge dans leur pays, "principalement à cœur ouvert", et finance leur éducation. "Ils sont pris en charge dans leurs familles d’accueil pendant quelques semaines, jusqu’à ce qu’ils puissent retourner chez eux, au bout de deux ou trois mois."

"Le SAMU Social héberge des gens qui ne peuvent pas se loger, détaille Baptiste Theveniaut. Chaque année, ils organisent des ateliers éducatifs pour les enfants SDF pour leur apprendre à parler, écrire, s’exprimer. Ce qui est touchant, c’est de voir tous ces enfants courir pour les enfants. Quand on voit cela, on se dit que cette course à du sens." C’est le cas de Johanna, 21 ans, étudiante en podologie. "Etant moi-même malade, je me suis d’autant plus impliquée dans cette initiative."

Et si certains ont peur de prendre le départ l’année prochain, Baptiste Theveniaut se veut rassurant : "Il n’y a pas de chrono. Vous pouvez venir faire la boucle en 1h ou en 5 minutes, peu importe. Marcher ou courir. Il faut se dire que si vous venez, vous allez faire du bien pour tous ces gens qui en ont besoin." Et pour vous convaincre, un DJ vous attend sur la ligne d’arrivée, tous les kilomètres."*

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