Journalisme : des journalistes en herbe partagent leurs rêves

JobEtudiant De gauche à droite : Manon, Michelle et Anaïs; Crédits photo : Mélanie Faure

Ce soir, elles étaient réunies pour un atelier de journalisme qui mettait à l'honneur Emeline Cazi. Anaïs, Manon et Anaïs, âgées de 21 ans, ont écouté et interrogé avec passion cette journaliste au service enquête du Monde, qui a notamment participé à l’enquête du Monde, Implant Files. Car comme elle, elles espèrent, un jour, utiliser leur plume pour informer. "Le slow journalisme, c'est ce que je veux faire, alors ça m'a beaucoup intéresse", déclare à Job Etudiant Manon. "Elle m'a redonnée confiance en racontant son parcours de littéraire." La confiance pour pratiquer, un jour, un métier dont beaucoup disent qu'il est inaccessible. "J'ai envie d'informer, estime Anaïs. Trois jours sur BFM TV et les gens sont mal informés ! Il y a un peu de pédagogie, et c'est cool."

Anaïs, elle, aime cette dimension humaine. "Je trouve des choses géniales chez les gens. Je veux raconter des histoires. Partager le vécu des gens avec une approche humaine. Une personne peut amener à une autre ça peut constituer une population. Je veux que l'on arrête de penser que le journalisme est mal. Même si je reconnais qu'il y a des choses que l'on ne peut pas faire en raison de l'indépendance des médias."

Et si elle n'ont pas encore fini les études, elles ont déjà un bagage ! "J'ai travaillé en Pologne, dans un petit journal local, raconte Michelle. J'ai fait des interviews, de la rédaction d'articles, du SR. Je suis allée à une exposition faite par un détenu d'Auschwitz. On a échangé. Pouvoir informer sur un tel sujet, c'était prenant." Anaïs a elle travaillé en province, pour le quotidien local La Provence, à Aubagne. J'ai fait du terrain à fond pendant un mois. C'est là où j'ai eu le plus de contacts : j'ai commencé avec les canicules et les inondations, et j'ai fini mon stage en reportage chez M. le maire !"*

Leur rêve ? Travailler pour une presse "construite, réfléchie". Être journaliste à la radio pour Manon, chez Radio France. Et de l'investigation pour Anaïs, en créant son propre média indépendant.

Twitter : @jobetudiant - @melaniefaure