A la rentée, des milliers d'étudiants se retrouvent une fois de plus sans école. Tous leurs voeux inscrits sur Parcoursup ont été refusé. Une année sans étude se profile - un phénomène de plus en plus récurrent, dénonce le syndicat étudiant l'UNEF, qui se mobilise pour les "sans-facs".
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Mauvaise surprise à la rentrée scolaire. Victor fait partie des milliers d'étudiants à ne pas avoir de place en face à la rentrée. La raison ? Le nouveau système Parcoursup. Après plusieurs mois "en attente", tous ses voeux ont été refusé à quelques jours seulement de la rentrée scolaire. Alors, impossible de se retourner. Selon le Ministère de l'Enseignement supérieur, 14 % des candidats n'ont obtenu de réponse favorable à leur voeux sur la plateforme de l'État.
Face à ce phénomène, le syndicat étudiant UNEF se mobilise. À la fac de Nanterre, dans les Hauts-de-Seine, ses membres ont appelé les étudiants à les rejoindre pour un rassemblement devant le ministère mi-septembre. "Étudier est un droit. Nous nous battrons pour faire valoir ce droit ! Ce n'est qu'une première journée, les sans-facs et le cadre unitaire se réuniront rapidement pour préparer la suite !", revendique-t-on chez l'UNEF.
Une sélection inégalitaire selon l'UNEF
Selon l'UNEF, les personnes sans-fac sont principalement issus des quartiers populaire ou de l'immigration. "En 2022, ce sont 295 000 jeunes qui se sont retrouvés sans formation à l'issue de Parcoursup. Avec MonMaster, c'est 27 000 jeunes qui n’avaient pas de proposition d’inscription fin juillet ! Ces jeunes qui subissent la sélection, ce sont d'abord des jeunes des quartiers populaires ou des jeunes issu·e·s de l'immigration." Une tendance qui précipite les jeunes vers les formations privées - et donc payantes. Renforçant ainsi les inégalités face à l'accès à l'éducation.
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