Se faire agresser n'arrive pas qu'aux autres ! A la sortie des lycées et mêmes des facs, la violence est présente et guette... Les chiffres sont réels et reflètent un véritable problème de société. De plus, ils inquiètent quant à l'avenir:
Chiffres en 2005/2006: 760 ports d'armes 1142 incendies ou tentatives 1530 rackets 21 316 menaces ou/et insultes 5305 dommages aux locaux aux locaux 24 372 violences physiques sans armes 10 580 violences à caractère sexuelle 1268 dommages aux véhicules
Et oui, des chiffres inquiétants ! Voila une dizaine d'années que le racket est de plus en plus présent aux sorties d'établissement. A l'intérieur ou à la sortie, des jeunes guettent, à la recherche d'une potentielle proie munie du dernier portable, du MP3 le plus récent ou encore de forfait de téléphone ! L'école du 21 ème siècle angoisse les jeunes.
Récemment, l'hebdomadaire "Le Point" a publié un rescencement des violences scolaires. Le lycée professionnel Pierre de Coubertin, à calais, est deuxième, avec un quotat de 82 faits enregistrés en 2005/2006. En tête de liste, figure le collège Condorcet, à nîmes, avec un record de 285 faits. Et des dizaines d'autres établissements sont inscrits, avec des chiffres trop importants.
La nouvelle mode
La tendance est au portable, tout le monde le sait ! Mais des petits malins l'utilisent mal, très mal... Ainsi, beaucoup d'exemples montrent des jeunes en train de fimer leurs copains tabassant des élèves. Et nous sommes en France ! Le "jeu" se développe vite, trop vite pour les enseignants et les élèves qui souhaitent travailler dans le calme. Ce phénomène est du à la trop importante diffusion de films violents à la tv et au cinéma. Les enfants voient trop tôt des images violentes, sur le net. Sans repères, ils grandissent dans cet univers et refont ces erreurs à leur tour.
Des exemples poignants
Une enseignante et une élève blessées par deux adolescents qui "s'amusaient" au lycée Jean-Mermoz, de Savigny-Sur-Orge. A Limoges, deux lycéens blessés, et tous les mois, ce sont de nouveaux exemples frappants !
Enfin, il ne faut pas être trop pessimistes, même si les chiffres et faits relatés parlent d'eux-mêmes !
C'est dans les banlieux que c'est le pire, voitures des profs brûlées, énormément de faits rescencés dans les établissements déjà classés en ZEP. Et ce sont les jeunes profs sans expérience qui s'y collent, pas facile comme début de carrière.