Suivre des études à crédit

Afin de financer leur scolarité, leur logement ou encore leur déplacement, les étudiants ont plusieurs possibilités : travailler ou avoir des parents pouvant supporter ce coût toujours plus important, celui du financement des études. Il existe une autre solution : le recours aux banques.

Les étudiants sont une population très recherchée par celles-ci, flairant le futur client, misant sur la fidélité de celui-ci (vous croyez qu’elles étaient devenues altruistes…) et proposant ainsi des prêts étudiants. En gros, des crédits à la consommation qui se caractérisent par un taux d’intérêt attractifs et la gratuité des frais de dossiers. Mais, ne vous y trompez pas, l’assurance est obligatoire et une caution exigée (souvent celle des parents).

Les banques multiplient des partenariats avec les universités, les écoles ou encore les mutuelles étudiants afin d’attirer l’étudiant en mal de financement, partenariats qui permettent d’avoir des taux plus intéressants suivant les écoles. Cependant, les crédits et les taux d’intérêts sont, avant tout, liés aux études suivies. Par exemple, un étudiant en BTS ou en université ne bénéficiera pas du même taux d’intérêt qu’un étudiant en « grande école » (ingénieur, commerce,…), passant d’un taux normal de 3,3% à un taux de 2,4 à 2,9% selon les écoles (pour la Société Générale). Ainsi, si certains cursus sont considérés comme peu adapté à la situation de l’emploi ou encore si le projet de l’étudiant représente un coût trop important par rapport à la situation de l’étudiant, le financement restera difficile. Enfin sachez que le statut de l’étudiant n’est pas pris en compte au moment du remboursement, il dispose d’un système de franchise permettant de rembourser à la fin des études ou de différer ce remboursement. Mais plus la période de remboursement est étalée, plus le crédit est cher…

Quelques conseils, si ça vous intéresse, informez-vous des conditions des établissements bancaires qui peuvent être différentes d’une banque à une autre, faites jouer la concurrence (la banque des parents peut présenter des conditions intéressantes) et ne négligez pas les banques régionales, qui restent très compétitives dans ce domaine.