Aux Etats-Unis, les universités s’appelent des « colleges ». Et à vrai dire, j’ai parfois l’impression d’y retourner, au collège. Pour chaque classe, j’ai des devoirs à faire, et les professeurs vérifient que tous les élèves les ont faits et parfois les ramassent. Alors certes, ces devoirs sont une bonne façon d’assimiler le cours, mais il me semble qu’on doit être capable de travailler pour soi. Or avec ce système, j’ai parfois l’impression de plus travailler pour les professeurs que pour moi.
Autre point surprenant, les examens. Quand ce n’est pas un simple questionnaire à choix multiples, la plupart des examens sont composés de questions courtes auxquelles il faut répondre en une ou deux phrases. Il y a ensuite un essai d’une page ou deux à rédiger. Mais, on est loin des dissertations en trois ou quatre heures des universités françaises. Du coup, il faut s’adapter dans ses révisions, pour apprendre des éléments très précis. Le temps de la réflexion et des apports personnels manque un peu.
Mais l’avantage du système universitaire américain c’est que la majorité des cours ont lieu en petit groupe. La prise de parole est donc encouragée et facilitée. Aussi bien pour poser des questions que pour apporter des exemples ou des idées personnelles. Même si la plupart du temps, tout propos polémique est évité. Enfin, il n’y a pas un seul examen final mais plusieurs devoirs à la maison et en classe. Fini le bachotage de fin de semestre ? A voir !