Dès notre arrivée, nous sommes immergés dans l’univers artistique, grâce aux sculptures monumentales de Brousse, aériennes, ou de Bertelli, grâcieuses. Un ticket acheté (abordable : 6€, tarifs plein / 4€, tarifs réduits) ou pour les plus chanceux, une invitation présentée au guichet, et direction les 139 stands représentant 16 pays, dont la France, l’Espagne, l’Italie, le Japon, la Finlande, le Gabon, l’Allemagne, la Tunisie, le Maroc, les Pays-Bas, la Biélorussie, etc.
Les artistes présents, peintres, sculpteurs ou photographes, exposent quelques une de leurs œuvres, expliquent leur parcours professionnel, leur travail, les techniques artistiques employées (huile, acrylique, aquarelle, pastel, collage…), les matériaux utilisés (terre, bois, fer, raku, bronze, marbre…), etc. Passionnés et passionnants, ils tentent de nous faire découvrir et partager leur art. De plus, le SIAC permet aux amateurs d’art, collectionneurs, galeristes, ou éditeurs d’art, d’acquérir les œuvres en négociant directement avec l’artiste. L’éclectisme est le maître mot du salon : figuration, abstraction, hyperréalisme, art singulier, expressionnisme, tous les genres, toutes les formes, toutes les couleurs sont représentés afin de satisfaire la boulimie artistique des visiteurs.
On retrouve d’une année à l’autre, certains artistes comme B. Brice et ses peintures plus vraies que nature, Cazal et ses images d’Afrique sur bois déchiré, Bocaj et ses femmes hautes en couleurs, Bourdon et ses sculptures épurées, et j’en passe ! Nombreux sont ceux qui laissent leur carte ou qui possèdent un site Internet. Vous pouvez, si vous le souhaitez, retrouver tous les artistes sur le site officiel http://www.siac-marseille.fr/ Le SIAC reste donc l’un des evenements culturels incontournables de Marseille et de la région. Qui a dit que Paris avait le monopole de l’Art ?