Pas de modification de la loi
La ministre de l’Enseignement supérieur et de la Recherche s’engage à encadrer la loi sans toute fois la modifier. Quant aux mesures budgétaires pour les bourses universitaires, elles prendront effet dés le premier janvier 2008. Ainsi les bénéficiaires de bourses se verront accorder 3921 euros au lieu de 3661 euros actuellement, soit environ 20 euros de plus par mois. C’est aussi le 1er janvier 2008 que sera mis en place le plan pour la réussite en licence. Face au taux d'échec important en premier cycle universitaire, il est en effet temps de prendre des mesures. Augmentation des heures de cours, création d'une première année d'enseignements généraux, feraient partie de ce plan.
Valérie Pécresse affirme également qu’il n’y aura pas de sélection à l’entrée, l'"orientation active" dont il est question dans la loi consiste à donner un avis "favorable" ou "défavorable" aux étudiants qui souhaitent entrer à l'université. Il faut savoir que bon nombre de bacheliers se retrouvent à la fac uniquement parce qu'il sn'ont aucune idée de ce qu'il pourrait faire d'autre. La ministre revient également sur le fait que la loi n’autorise pas l’augmentation des frais d’inscription
La veille le premier ministre François Fillon avait fait un premier geste en formalisant par écrit la promesse faite par Nicolas Sarkozy lors de sa campagne électorale. En effet celui-ci avait promis « d'apporter un milliard d'euros supplémentaire à l'université tous les ans pendant cinq ans".
Pas de négociation sans abrogation
Suite à l’appel de l’UNEF le mouvement étudiant semble s’essouffler, cependant il n’est pas pour autant éteint. En effet quelques établissements sont encore perturbés et les mardis et jeudis restent des jours d’actions et de manifestation contre la réforme des universités. Le mouvement mobilise de moins en moins étudiants mais nombreux sont ceux qui refusent encore toute négociation avant l’abrogation de la loi. L’attitude de l’UNEF est considérée comme un ralliement au gouvernement qui n’est pas du goût des plus fervents contestataires de la LRU. Hier encore, entre 3000 et 5000 étudiants manifestaient à Paris, 3000 à Marseille. Mais en Province, les manifestants ne se comptent plus qu'en centaines.
Reste maintenant à réorganiser les cours et les examens pour les établissemnts qui ont été bloqués pendant plusieurs semaines. Au boulot!