Ainsi le Service de Volontariat Européen (SVE), issu du Programme Européen Jeunesse en Action. Il permet aux jeunes issus du vieux continent de partir vivre et travailler partout en Europe, pendant douze mois maximum. Et ce pour un éventail de missions allant de la protection de l’environnement à la garde d’enfants, en passant par les cours de langue. Quel intérêt pour l’Union Européenne ? Faire naître chez les jeunes, en s’appuyant sur les réseaux associatifs, une citoyenneté européenne. Comme son célébre cousin Erasmus, le SVE a pour objectif à long terme de favoriser la mobilité des générations futures. Mais sans pour autant qu’il s’agisse d’une expérience professionnalisante. Il est d’ailleurs impossible d’effectuer un SVE en entreprise.
Autres origines, autres objectifs : le Volontariat International en Entreprise (VIE), issu du ministère des Affaires Etrangères. Il permet aux français de moins de 28 ans de bénéficier d’une réelle expérience professionnelle dans une entreprise française installée à l’étranger, et ce pour deux ans maximum. Il suffit de postuler aux annonces disponibles sur le site web du Centre d’Information sur le Volontariat International (CIVI). Ou même de proposer directement son projet auprès d’un employeur potentiel. Seul bémol, le profil des candidats recherchés est assez restreint: mieux vaut sortir d’une école de commerce ou d’ingénieur avec un bac + 5 qu’être bachelier passionné d’Histoire.
Pour ceux qui n’ont pas la fibre commercial reste un espoir : le Volontariat International en Administration (VIA). Sur la même base que le VIE, il permet de bénéficier d’une expérience en ambassade, consulat ou mission économique. Les quelques annonces sont l’unique moyen de décrocher l’une des rares places offertes.
Trois possibilités parmis d’autres, qui permettent des expériences différentes pour des profils tout aussi variés. Pourtant le succès des volontariats à sans doute une raison commune : un nombre de candidats infini pour des postes limités, qui plus est peu coûteux pour l’employeur.