Pour ceux qui souhaitent intégrer la fonction publique, les IPAG (Instıtuts de préparation à l’administration générale) permettent de s’armer aux mieux avant les concours. Ces structures, souvent intégrées au sein d’universités, présentent tout un panel de formations. Elles s’adressent en particulier aux bac+2 souhaitant préparer les concours administratifs de catégories A et B, territoriaux ou nationaux. Les IPAG permettent en effet, via la LAP (Licence d’administration publique) et le MAP (Master d’administration publique) de peaufiner sa culture générale tout en suivant une formation diplomante, allant de bac+3 à bac+5. Mais gare au malentendu : ces cursus ne sont pas professionnalisant, mais sont juste censés aider les candidats à se préparer aux épreuves. Et ce pourvu que ceux-ci y aillent de leur investissement personnel : être inscrit dans la formation ne suffit pas à faire de vous une bête de concours... de la même façon, réussir son année avec brio ne donne pas les clefs des épreuves, et préparer ceux-ci peut nécessiter de délaisser ses examens. De plus l’aspect juridique étant souvent prédominant dans ces formations, il est bon de compléter sa préparation à coté, pour ce qui est des langues par exemple. Paralèllement, les IPAG proposent aussi généralement des formations spécifiques aux fonctionnaires souhaitant passer des concours internes, ou encore des préparations accélérées non diplomantes, censées permettre en quelques mois de préparer un concours spécifique de la meilleure des façons. Attention toutefois : il est parfois plus judicieux de consacrer une année de préparation générale et diplomante pour le coût d’une année d’étude, plutôt que de débourser jusqu’à 800 euros pour quatre mois de bachotage dont ne vous pourrez constater l’efficacité qu’à posteriori... Il est d’ailleurs possible pour les étudiants des IPAG de bénéficier de la bourse du service public, joli pactole soumis à une seule condition : tenter un concours administratif dans les deux ans, sans qu’il soit nécessaire de le réussir...