"Quand j'ai commencé le journalisme, je pensais savoir écrire un article. En réalité, il y a des règles et des codes à respecter. On doit rédiger un chapô, une accroche, trouver une chute. Nos professeurs nous ont réappris à écrire. Ma formation est polyvalente. Je pratique la radio, la vidéo, la presse écrite papier et le journalisme web. Chaque milieu nécessite une écrite et un rythme différent. En radio et en télévision, il faut écrire court avec des mots simples. En presse écrite, il faut respecter la limite des signes imposée. Si notre article dépasse, il faut faire un choix et sacrifier des détails, aussi intéressant soit-il. C'est pour cela qu'il est primordial d'être concis. Si une information se résume à un mot, il faut l'utiliser."
"Le métier de journaliste n'est pourtant pas simple. Nous sommes souvent sur le terrain, dans le froid, la chaleur. On se déplace souvent à travers la ville, en transports en commun. Parfois, on porte la caméra et le pied qui sont très lourds et encombrant. On ne tourne pas toujours en binôme et lorsque l'on est seul, il faut bien réfléchir à l'endroit où l'on va car on est vite épuisé. Lorsque l'on rentre à l'école, on importe les "rushes" sur les ordinateurs et on réalise le montage vidéo. On écrit notre commentaire puis on enregistre notre voix. Partir en reportage est intense car on a des heures de rendu inflexible et il faut être rapide, mais le rendu en vaut la chandelle.
"En marge de la pratique, on étudie le droit, l'anglais, l'économie, la déontologie du journalisme, l'histoire des médias. Nous assistons également à des conférences sur des thèmes d'actualité tels que le syndicalisme. L'école propose de participer à des concours et des challenges journalistiques organisés par des médias français. Une expérience inoubliable qui est importante sur le CV"