"J'étudie le commerce international à l'Ecole Supérieure du Commerce Extérieur (ESCE) à Paris depuis cinq ans. Dans le cadre du Master 1, mon école exige que nous partions faire un échange à l'étranger. En octobre, j'ai établi une liste des lieux dans lesquels je souhaitais étudier. En tête se trouvait New York, suivi de la Nouvelle Orléans, Miami, Londres et enfin des pays de l'Amérique Latine. Partir à l'étranger ne me fait pas peur : je suis partie quelques mois en Espagne dans le cadre du programme Erasmus l'année dernière. Les Etats-Unis sont ma destination favorite. New York était de loin mon premier choix mais je savais que les places étaient restreintes. L'avantage avec l'université Berkeley en Californie qui fait partie du programme de l'échange est qu'il y avait la possibilité de faire trois mois de cours et trois mois de stage dans une entreprise. Lorsque mon premier voeu a été accepté, les démarches pour obtenir le VISA et un logement ont débuté.
Mélanie et ses collègues de travail à New York. Crédit photo : Job Etudiant
L'ESCE nous a accompagné dans les démarches et cela a été très simple. Je n'ai eu qu'à me rendre à l'ambassade des Etats-Unis à Paris pour passer un entretien et valider ma demande. Le prix du VISA étudiant est très accessible et je ne l'ai payé que cent euros environ. Il faut néanmoins avoir de certaines ressources pour pouvoir partir. Mon université exigeait un justificatif bancaire qui prouvait que j'avais $14 000 de côté afin de pouvoir subvenir à mes besoins. Pour trouver un logement, je me suis rendue sur le groupe Facebook "Frenchies in New York". Je suis partie en janvier, après le nouvel an. Arrivée sur place, j'ai commencé à chercher des entreprises pour mon stage sur les sites Looksharp et Internmatch. J'ai passé plusieurs entretiens et l'un d'entre eux a été concluant.
L'entreprise était une start-up spécialiste dans la location de chambre d'hôtel en ligne. Le premier jour, j'ai réalisé deux "travaux test" pour qu'ils évaluent mon niveau. L'épreuve réussie, j'avais pour mission de réaliser les descriptions des hôtels. Mes horaires étaient flexibles mais je travaillais en moyenne de neuf heures à dix-sept heures. Mes maîtres de stage étaient néanmoins très sympathiques et m'ont accordé des journées de libre lorsque mon entourage est venu me rendre visite. J'ai beaucoup apprécié le respect et la reconnaissance de mon entreprise. Chaque soir, en partant du travail, ils me remerciaient ! Ici, les mentalités sont différentes. Les gens sont plus agréables, plus polis et ouverts d'esprit. Je n'ai pas eu de problèmes à parler la langue anglaise même si mon niveau n'était pas très élevé en arrivant. Les membres de l'équipe corrigeaient les fautes dans mes textes mais ce n'était pas un problème. Ils savent à quoi s'attendre en embauchant une étudiante française ! A la fin de mon stage, mon niveau d'anglais s'était nettement amélioré et plus aucune correction n'était nécessaire !
Le retour en France était très difficile au début. J'ai eu un gros coup de blues à mon retour à Paris même s'il est important de revoir sa famille et ses amis afin de ne pas perdre le contact. Ces six mois passés en terres américaines sont les plus beaux de ma vie et je ne souhaite qu'une chose : y retourner pour y faire carrière !