Ils viennent de Paris, Caen, Rennes et de Lausanne et représentent chacun les intérêt d'un pays. Les six délégation composées de 4 à 16 élèves se réunissent chaque semaine afin de proposer chaque semaine une mesure sur le thème hebdomadaire. Ainsi, les participants ont exploré les domaines de l'industrie, des transports, de l'économie et l'agriculture. "En organisant un grand jeu stratégique entre étudiants, les jeunes pourront participer activement et démontrer leur volontarisme pour faire bouger les lignes", soutient la maison PUF. Pour les aiguiller, les étudiants font appel à un panel d'experts. Et tandis que certains étudiants cherchent un remède aux maux de la Terre, d'autres se chargent de communiquer sur le Challenge afin de sensibiliser l'opinion publique. Car en France, seulement 27% des jeunes savent ce qu'est la COP 21.
Il y a quelques semaines, la délégation de l'université de Lausanne en Suisse mettait en place un lot de mesures pour l'agriculture afin d'agir sur les émissions à gaz de serre. Et pour atteindre leurs objectifs, ses membres n'hésitent pas à envisager rapprochements avec d'autres délégations. « Trouver des espaces communs avec d'autre pays permettrait d'arriver à des résultats plus efficaces, explique Juliette Jeannet étudiante en Master. La coopération est un levier important pour arriver à une vraie solution pour la planète. » Et comme pour la véritable COP 21, l'inaction des autres délégations représentant d'autres pays du monde sera pointée du doigt afin d'aboutir à un accord international. «Repousser le problème dans le temps pour privilégier des avantages immédiats impliquera des difficultés plus grandes à plus long terme. » Les étudiants se retrouveront le 10 décembre prochain à Paris afin de débattre et tenter de conclure un accord.