Études : quels politiques font l'Éducation en France ?


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NAJAT VALLAUD-BELKACEM

Ses premiers pas en France, elle les fait à cinq ans à Abbeville, dans la Somme, puis à Amiens. Née en 1977 au Maroc, Najat Vallaud-Belkacem a accédé en l'espace de douze ans au poste de ministre de l'Education nationale, de l'Enseignement supérieur et de la Recherche. Son entrée a politique a lieu au sein du parti socialiste en 2002 lorsqu'elle rejoint l'équipe du sénateur-maire de Lyon Gérard Collomb. Diplômée de l'Institut d'études politiques de Paris, elle exprime très tôt un désir de politique en tentant, sans succès, de franchir les portes de l'ENA.

Son histoire, la ministre la résume avec ses quelques phrases publiées sur son site : «Mon parcours ressemble à celui de nombreuses jeunes femmes de ma génération. Des jeunes femmes qui, comme moi, ont fait le choix des études pour exercer pleinement un métier, être autonome et accéder à assez de responsabilités pour espérer changer la société, la rendre plus juste, plus solidaire, plus heureuse.»

Porte-parole de Ségolène Royal pendant la campagne présidentielle 2007 puis de la campagne de François Hollande en 2012, elle est nommée le 15 mai 2012 Ministre des Droits des femmes et porte-parole du gouvernement dans le gouvernement de Jean-Marc Ayrault. Son engagement pour l'éducation voit le jour le 26 août 2014, lorsqu'elle succède à Benoît Hamon au ministère de l'Éducation nationale, de l'Enseignement supérieur et de la Recherche.

"(...) je sais ce que je dois à l'école et aux institutions de la République, je sais que l'action politique, lorsqu'elle est au service du bien commun et qu'elle respecte un certain nombre de valeurs fondamentales, a le pouvoir de faire progresser la société. (...) C'est dans cet esprit que j'assume au quotidien mes responsabilités gouvernementales et électives."

Et pour assurer le meilleur enseignement, elle n'hésite pas à prendre des mesures. "A partir de mars 2010, j'ai assuré à Sciences po Paris, un enseignement d'ouverture auprès des élèves de master "affaires publiques", consacré à la prospective politique. Passant en revue les grands enjeux et défis du monde de demain, déjà en germes dans celui d'aujourd'hui, il s'agissait d'apprendre a anticiper l'avenir pour mieux le construire.''"

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THIERRY MANDON

Inconnu au bataillon, Thierry Mandon a fait son entrée au gouvernement au poste Secrétaire d'État chargé de l'Enseignement supérieur et de la Recherche le 17 juin 2015. D'origine suisse, l'homme de 58 ans a été député de l'Essonne pendant de nombreuses années, avant de devenir porte-parole du parti socialiste à l'Assemblée nationale. Si le Secrétaire chargé de l'Enseignement supérieur veut parler aux jeunes, il est important de leur parler directement. Et pour ce faire, rien de mieux que les réseaux sociaux. Sur Twitter, Thierry Mandon est très actif et partage en masse des informations sur les thématiques étudiantes, "retweetant" régulièrement des articles de presse.

Et lorsque les mesures du gouvernement sont pointées du doigt, il n'hésite pas à monter au créneau afin de le faire savoir. A propos de la sélection en master, il affirmait : "À l'université, nous défendons un principe de non-sélection. Cela n'empêche pas d'avoir des exceptions dans certaines filières qui le nécessitent, comme celles menant à des professions réglementées. Il n'y a donc aucun changement dans la philosophie que nous portons. Nous avons des principes, mais nous sommes pragmatiques."