Mélanie Faure
Pourquoi Erasmus ?
L'échange était obligatoire dans le cadre de mon cursus en licence de sciences politiques. Je suis partie le second semestre de ma deuxième année.
Quels étaient vos voeux ?
Dans l'ordre, j'avais choisi le Portugal, l'Allemagne, l'Angleterre, la Pologne, et la Roumanie. Au final, j'ai eu la chance que mon premier choix soit accepté.
Comment avez-vous préparé votre départ ?
Tout a été géré par mon école, j'ai juste eu à remplir le dossier. Ma seule inquiétude était le logement. Jusqu'à mon départ en train, le 30 janvier, je n'ai rien préparé. Tout s'est fait dans les derniers jours, y compris l'achat de mon billet.
Comment se sont passés tes premiers pas au Portugal ?
Je suis arrivée au Portugal après 24h de train. Je suis arrivée dans mon nouvel appartement avec mes deux valises et mes deux sacs à dos, où j'ai retrouvé l'un de mes colocataires qui était déjà arrivé depuis quelques jours. J'adorais mon quartier : situé à dix minutes du stade de la Luz et du centre commercial Colombo, l'ambiance était très vivante. Ma rentrée étant le 2 février, je n'ai pas eu le temps de découvrir la ville avant d'attaquer les cours.
Avez-vous souffert de la barrière de la langue ?
Pas vraiment. J'ai des racines portugaises alors je maîtrisais juste assez pour me débrouiller. Avec les cours à la fac, j'ai pu rapidement m'améliorer. De toute façon, la langue n'est pas vraiment un problème lorsqu'on vient de France, car les Portugais ont tendance à parler notre langue.
Quels cours suiviez-vous à l'université ?
Je suivais des cours de sciences politiques avec option marketing et communication. Le système scolaire portugais est assez semblable à celui français, dans la notation du moins, mais pas au niveau de la pédagogie. Au Portugal, on avait beaucoup de travail personnel, avec des lectures et présentations individuelles ou des travaux de recherches en groupe. Dans l'ensemble, les professeurs sont beaucoup plus proches des élèves, et les cours ressemblent plus à des débats d'idées avec beaucoup d'échanges.
Comment vous êtes-vous liée d'amitié ?
C'était très simple. Il suffit d'aller dans les quartiers fréquenté comme Bairro Alto. J'ai également adhéré à Erasmus Life Lisboa (ELL), une association locale étudiante qui organise des millions de choses pour les étudiants Erasmus, tels que des voyages, des soirées, des events sports, etc. Faire partie de la ELL ouvre des portes et permet aussi d'avoir accès à de nombreuses réductions. Le sport m'a également beaucoup aidé : je jouais au futsal de Benfica et je pratiquais du football "basique" avec l'équipe de mon quartier. Surfeuse, j'ai notamment rencontré beaucoup de monde sur les plages !
Quels sont les hauts et les bas de votre expérience ?
Le bon point ? Tout le semestre en intégralité. Ma vie allait a mille à l'heure, mais j'adorais ça. Je ne m'arrêtais jamais et c'était un bonheur constant. Mais le moment le plus mémorable est sûrement le Spring Break à Algarve, ville au sud du Portugal, pendant les vacances de Pâques. Pour la première fois, je pouvais souffler un peu et vraiment profiter de mon temps libre, et ma semaine là-bas fut fantastique.
Bien sûr, mes proches me manquaient. J'ai parfois voulu rentrer, pour être avec eux dans des moments difficiles. Mais je n'avais pas assez d'argent pour cela, alors je prenais sur moi. Vivre en colocation a également était un challenge. Si l'une de mes colocataires est aujourd'hui l'une de mes meilleurs amis, l'autre n'est restée qu'une simple connaissance qui n'est jamais parvenue à s'accommoder à la vie à Lisbonne.
Recommanderiez-vous à un étudiant de choisir le Portugal ?
Je lui dis oui, mille fois oui, avec un coup de pied au derrière même ! Une telle expérience change une vie. De plus, le Portugal est parfait : le pays est splendide, les gens adorables et la vie moins chère qu'en France. Donc oui, foncez ! Il n'y a rien a perdre.
Découvrez les aventures de Mélina sur son blog !
Twitter : @jobetudiant - @melaniefaure - @melina5cris7