Angèle et Antoine; Crédits photo : Loubna Chlaikhy
Pourquoi êtes-vous au Solidays aujourd'hui ?
Angèle : C'est mon cinquième Solidays. A l'époque, une amie et moi voulions partager quelque chose ensemble alors nous nous sommes inscrites sur la liste des bénévoles. Je ne regrette pas mon choix : j'ai longtemps voulu donner de ma personne. Dès que j'ai eu 18 ans, j'ai donné mon sang.
Antoine : Je suis engagée dans le domaine associatif depuis dix ans et j'en ai aujourd'hui 24. Le Solidays, c'est pour moi primordial compte tenu de la banalisation du VIH. J'ai souhaité prendre part au combat.
Le village associatif; Crédits photo : Loubna Chlaikhy
Quelles sont vos missions ?
Antoine : L'année dernière, j'étais en charge du parking mais cette année, je suis postée au coeur du village associatif. Je renseigne les festivaliers. Cette expérience est magique. Les gens nous apportent tellement à travers des sourires, des câlins et autres démonstrations d'amour. Idem entre les bénévoles : nous sommes très soudés.
Angèle : Je fais partie de l'équipe qui accueille les associations sur le site. Durant le festival je fais régulièrement un tour du village associatif afin de m'assurer que tout se passe bien. Je suis aux petits soins pour les 100 personnes sur les stands et nous échangeons régulièrement. Certains témoignages sont bouleversants. Pour moi, ce sont eux les vraies stars du Solidays. Sinon, j'offre des cafés aux festivaliers qui viennent se renseigner. S'il y a de nombreux concerts aux quatre coins de l'hippodrome Longchamp, je n'ai en aucun cas envie de sortir du site !
Crédits photo : Loubna Chlaikhy
Quels liens tissez-vous entre bénévoles ?
Angèle : Nous sommes tous très soudés. Prenez Antoine et moi par exemple : on ne se côtoie pas forcément en dehors du Solidays mais nous sommes très complices. Se retrouver chaque année est un réel plaisir.
Comment prenez-vous part à la lutte contre le sida ?
Antoine : Je suis engagé pour les droits LGBT et la Gay Pride. J'ai été bénévole pour le Sidation. Je répondais aux appels du 110, posté au standard. A 19 ans, je suis allé plus loin en soutenant l'association étudiante "Saut du coeur" à Rennes. Cette notion de solidarité ne m'a jamais quitté. Ainsi, j'ai fondé il y a deux ans mon association "La Rue Tourne" qui a pour mission de déconstruire les stéréotypes visant les personnes vivant dans la précarité.
Twitter : @jobetudiant - @melaniefaure - @solidays