JOB ÉTUDIANT Y ETAIT : À Halloween, j'ai pris mon courage à deux mains et j'ai franchi les portes de la Halle de la Villette pour vivre l'expérience du Manoir Halloween Festival de la Villette, dans le XXème arrondissement de Paris. Zombies, Clown maléfique et défunte mariée... retour sur une expérience surprenante.
Au Manoir Halloween Festival, même les visiteurs les plus courageux sont pris de frissons. La porte de la Halle de la Villette franchie, la pénombre nous saisit et la tension monte d'un cran. Ici, les zombies et autres personnages effrayants arpentent les allées. Arrivés aux casiers, nous croisons la route d'une sorcière qui nous fixe de très près. Une rencontre très inattendue et de quoi laisser imaginer ce qui nous attend dans les quatre maisons. Nous commençons notre aventure avec la Ferme. Un membre du staff nous briefe : interdit de toucher les acteurs ou d'utiliser notre téléphone portable.
Les maisons hantées sont malgré tout amusantes. Dans le petit groupe de six inconnus que nous formons, personne ne veut prendre la tête du cortège. Mais pourtant, personne ne sera épargné pour autant. Plusieurs comédiens nous interpellent et intimident par surprise. Le long cheminement est plus que réel en raison de décors très réussis, au détail près. La peur fait monter la température. Arrivée au bout, je pousse un soupir de soulagement... qui sera de courte durée.
Lorsque nous sortons de la Ferme, nous voilà de retour dans les allées des Halles de la Villette. Un espace de 4000 m2 d'univers consacrés à Halloween. Et ici, il n'y a pas de répit. Un clown Maléfique et une réplique du personnage de Harley Quinn surgissent par surprise. Me voilà prise au piège des deux protagonistes. On m'installe contre une grande roue en bois, les bras écartés. On m'invite à rester calme : cet après-midi, je fais le show devant les visiteurs intrigués. Ma température corporelle grimpe encore de 10 degrés !
Libérée des griffes du Clown et de Harley Quinn, me voilà tiraillée entre l'envie de rebrousser chemin ou d'arpenter les allées des trois autres maisons. Mon acolyte me prend par la main : hors de question d'abandonner ! Nous voilà dans la file d'attente de l'Asile psychiatrique. Une gentille dame (très effrayante) nous accueille dans un établissement en ruines et sombres.
Un médecin nous propose de nous opérer, je me précipite hors de sa salle d'opération pour être accueillie par d'autres médecins qui avaient très envie de sortir le bistouri. Et l'ennemi ne se cache pas toujours où on l'imagine. Derrière chaque mur, une menace guette... qui veut passer devant ? J'avance à reculons et sursaute une dizaine de fois avant d'apercevoir enfin la lumière du "jour". Encore un défi relevé haut la main (ou presque).
Pour souffler un peu après toutes ces rencontres impromptues, mon partenaire et moi décidons de siroter une limonade artisanale devant un film. Nous trouvons un canapé confortable. Mais je me rends rapidement compte qu'il est inutile de sortir les pop-corn : il s'agit d'un film... d'horreur.
Crédits photos : Mélanie Faure pour Job Étudiant
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