Alexandre Mulliez a connu des coups durs professionnels. Cet entrepreneur de 30 ans a raconté au Figaro comment l'échec professionnel l'a mené au brun-out et comment il est parvenu à se relever, pour mieux rebondir.
Crédits photo : Alexandre Mulliez
Alexandre Mulliez a connu l'échec. Ce jeune entrepreneur de 30 ans, petit-fils de Gérard Mulliez, fondateur du groupe Auchan, est diplômé de l'école de commerce. Aujourd'hui, il occupe le poste de directeur du marketing et de l'innovation d'Auchan:Direct. Avant de rejoindre le groupe de grande distribution, Alexandre Mulliez a fondé trois entreprises : l'agence de publicité Orès, l'éditeur de design Hartô, et Koober, une application qui publie des résumés de livres. Mais tout est allé trop vite : il n'avait alors que 24 ans.
"Mon impatience mêlée à ma confiance en moi m'ont joué des tour", admet au journal Le Figaro Alexandre Mulliez, qui n'était tout simplement pas "prêt". De quoi engendrer un burn-out, traduisez l'épuisement professionnel. "Un échec total qui m'a mené au burn-out à 25 ans, avoue le jeune homme. Un échec financier, humain, un fiasco en termes de gestion... L'un de mes deux associés m'a dupé et m'a dissimulé beaucoup de choses. Je ne m'en suis pas rendu compte. C'est aussi l'échec d'une amitié. J'étais persuadé de pouvoir tout résoudre tout seul. Je cherchais à cacher les problèmes davantage qu'à les expliquer. Je refoulais l'échec et refusais l'idée que ça puisse aller mal. Ce qui me console, c'est que cette boîte est aujourd'hui devenue une magnifique réussite..."
Ce burn-out a ausssi permis à Alexandre Mulliez de changer da vision du management et des relations humaines. "Pour être honnête, je m'imaginais que j'avais 'tout vu, tout fait', comme on dit, que je pouvais me contenter de mes lectures et de mes voyages, poursuit-il. Je suis tombé de haut." De quoi lui apprendre à affronter les problèmes. "Je fais tout le contraire de ce que je faisais avant cet échec. Aujourd'hui, je partage, je ne prends aucune décision sans en avoir parlé autour de moi. À l'époque, je cachais les problèmes. Désormais, je soulève le tapis", conclut-il.
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