Boxe, cross training, salle de sport... le sport, cette tendance croissante

À l'approche de l'été, l'heure est à la remise en forme pour les beaux jours. Les jeunes Français sont nombreux à pratiquer une activité physique régulière. Le sport se développe, évolue et se démocratise. Une tendance notamment liée au confinement.

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Déborah Carles est directrice du réseau Neoness. Elle constate une croissance de la pratique sportive au sortir du confinement. "Au début de la pandémie, les Français se sont réfugiés dans le sport pour se dépenser, déclare-t-elle à Job Etudiant. "On a enregistré une augmentation du nombre d'adhérents au sein de nos clubs."* Chaque année, c'est le même refrain : les inscriptions se font surtout à la rentrée des classes et après la nouvelle année. "Ce sont les bonnes résolutions", explique Deborah Carles.

Les raisons pour passer le pas de la porte d'une salle de sport sont nombreuses. Il y a d'abord la perte de poids, se muscler puis s'entretenir au quotidien. Pour perdre du poids, pas de solution miracle : "La recette, c'est 80% d'alimentation et 20% de sport - un mélange de cardio et renforcement musculaire. Quand on développe sa masse musculaire, on augmente son métabolisme." Pour se muscler, il faut s'entraîner régulièrement et bien manger pour prendre en masse. Et pour la motivation, c'est chacun sa sauce : cours collectifs avec un coach ou entraînement solo avec des machines de musculation ou au poids du corps. Il faut mixer les disciplines et les pour ne pas que le corps s'habitue."A partir de 3 semaines, on peut ressentir les effets et voir son corps changer", détaille-t-elle.

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Mais une question subsiste : les adhérents font-ils du sport par passion ? "Pas forcément", estime Deborah Carles. "Pour certains, c'est plus par nécessité et pour des raisons de santé", observe-t-elle. Un profil raccord avec la pratique sportive en France. Les Français ne sont pas dans le top 3 des pays européens les plus sportifs. "Nos voisins allemands, anglais, suédois et finlandais sont loin devant nous. Je pense que cela est dû à la place du sport au sein de l’éducation. L'EPS décourage un peu les jeunes. Dans ces pays-là, les enfants baignent dedans depuis le plus jeune âge, ils ont des ateliers sportifs. Dans les pays anglo-saxons, le sport fait partie du mode de vie. Culturellement, il y a un fossé."

Et pour redonner aux Français le goût du sport, Neoness a voulu créer des salles bienveillantes et aussi pensées pour les femmes : "Chez nous, pas de compétition entre adhérents. Il y a des salles sans miroirs et des espaces de renforcement musculaire dédiés aux femmes. Débutants, initiés et confirmés... Chacun progresse à son rythme." L'essentiel, c'est d'y prendre du plaisir.

Propos recueillis par Mélanie Faure pour Job Etudiant

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