Elle fait partie de ces gens qui ne sont pas vraiment confinés. Marine est journaliste assistante d'édition pour une chaîne d'information en continu. Autorisée à se déplacer pour se rendre sur son lieu de travail, cette Parisien de 24 ans raconte à Job Etudiant comment elle vit cette période de confinement, conservant sa routine grâce à son activité professionnelle.
"Je travaille tous les jours, donc je n'ai pas le temps de m'ennuyer pendant le confinement ! Je suis appelée dans plusieurs rédactions. Si je ne suis pas rentrée chez moi, à Périgueux, c'est en raison des risques de contamination de ma famille. Alors je reste à Paris, et je travaille. Cela me permet de vider la tête et penser à autre chose. Je suis consciente des risques de contamination, on côtoie des personnes susceptibles d'être atteinte du virus. Le climat est un peu anxiogène, mais je prends du recul, c'est nécessaire. Vous savez, en tant que journaliste pigiste, je suis indépendant, et si je ne travaille pas je ne suis pas payée."
"Faire partie de ces métiers autorisés à travailler pendant le confinement, c'est une fierté. Je me lève tous les matins pour faire ce métier que j'aime tant. Et en même temps, on ne sauve pas des vies : on ne fait pas partie du corps médical, notre rôle est d'informer."
"Ma vie sociale me manque un peu, mais je le vis bien. Je fais des visios sur Messenger et des Face Time avec mes amis. Au début, j'avais du mal à me faire à l'idée qu'on allait être enfermés. Mais compte tenu de la situation, c'est normal. On n'a pas le choix. Je ne suis pas souvent chez moi au final, car je travaille la journée. D'ailleurs, j'ai ouvert un compte Tik Tok où je fais preuve de créativité ! Cette situation est temporaire, les choses finiront pas revenir à la normale."
Crédits photos : JobEtudiant
Twitter : @jobetudiant - @melaniefaure