Mélanie
Mauvaise nouvelle pour les étudiants. Un rapport de l'Unef, le syndicat étudiant paru le 20 août dernier, annonce une hausse du coût de la vie étudiante. A la rentrée 2018, on enregistrait ainsi une hausse de 1,31%. Comment s'explique-t-elle ? Il s'agit de dépenses liées aux transports et au logement. Le prix de ces deux dépenses a augmenté dans huit villes universitaire : Lille, Nantes, Toulouse, Lyon, Saint-Etienne, Nancy, Angers et Rouen.
En 2018-2019, le loyer moyen était de 471 euros, contre 468 euros pour la période 2017-2018. Et le logement représente 54% du budget des étudiants. c'est à Nantes que l'augmentation est la plus forte, avec +4,90%. Pour les transports, c'est Nancy avec +5,94%. Enfin, l'UNEF pointe du doigt les prix pratiqués par le CROUS dans ses restaurants universitaires et cafétérias.
La précarité contre la réussite
L'Unef souligne le fait que ce sont les moins de 20 ans qui sont les plus touchés par la précarité. Les étudiants boursiers font notamment face à une hausse du coût de la vie de +4,14%, contre +,131% sur l'ensemble des sondés. Comment expliquer cette tendance ? "L’année dernière, le budget d’un étudiant pour la rentrée avait baissé du fait la suppression de la cotisation à la sécurité sociale, mais on observe en 2019 une augmentation importante d’autres postes de dépenses, qui étaient restés stables l’année dernière", explique au Figaro Etudiant Orlane François, présidente de la Fage. Est également mis en cause la suppression de l'encadrement des loyers, appliquée à Paris et à Lille.
Et l'enjeu est de taille, pour l'Unef : "Lutter contre la précarité étudiante, c’est aussi un moyen d’améliorer leur taux de réussite", a estimé à RMC sa présidente, Mélanie Luce.
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