Julien à la plage du Gray d'Albion à Cannes; Crédits photo : Mélanie Faure
"Mon job d'été ? Je l'ai décroché grâce à mon père qui connait le patron de la plage de l'hôtel Barrière. C'est la première fois que je ne travaille pas pour papa, qui tient un restaurant à Antibes. Je n'ai pas eu d'entretien. Il m'a juste demandé d'être à l'heure ! Une journée type démarre à 10 heures. On met les couverts sur les plateaux, on prend un bloc-note, un style et on prend les commandes. On marche pendant sept heures, parfois plus. On prend les commandes des clients, on répond à leurs besoins et on passe régulièrement prendre de leurs nouvelles. Les gens sont friands de mojitos, piña colada, virgin mojito, mais aussi du coca et de la salade !"
"On a un biper sur le banc. Quand c'est prêt en cuisine, on récupère le plat. Je suis payé au Smic. L'avantage du job ? On garde les pourboires pour nous. Des fois, on a des clients très agréables. Avec mes salaires, je compte me faire plaisir et voyager cette année. Puis, travailler sur la Croisette, il y a pire comme cadre ! Les mauvais côtés ? Quand on a trop de commandes et que l'on court partout !On a le buffet le midi, on choisit ce qu'on veut pour manger au déjeuner. Si vous souhaiter réussir en tant que plagiste, il faut être souriant, patient, agréable et à l'écoute de la clientèle. Si je n'avais pas décroché ce job... j'aurais fait bronzette tout l'été !"
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