Daniel en poste au Sauze. Crédits photo : Job Etudiant
"Je ne suis pas fait pour les cours. Après une année de STAPS, je suis venue au Sauze. J'ai été recruté par la station de ski il y a cinq ans, que je n'ai jamais quitté depuis. C'est ici que j'ai appris à skier. Avant même d'y travailler, je connaissais tout le staff et les restaurateurs. Et lorsque la neige fond, ça continue : je suis passionné de montagne, j'en fait l'été, l'hiver, que ce soit du vélo, de l'alpinisme... J'ai commencé en contrat saisonnier en tant que perchman à 19 ans. Le premier mois, je n'étais jamais seul. Si je n'ai pas obtenu de diplôme, j'ai obtenu au bout de plusieurs années de travail une équivalence. Aujourd'hui je suis en contrat en CDD."
"Une journée type ? Le matin, je me rends au téléski de la Rente. Je me charge des machines, le fonctionnement, le départ et les arrivées. Tout ce qui touche aux pylones. Je commence à 8h25 je regarde mes assignations de poste. Je place les filets. Je regarde si tout marche, s'il n'y a pas eu de problèmes dans la nuit. Je fais les essais de sécurité, que ce doit au départ et à l'arrivée, puis je lance la machine. Le perchman note tout sur un cahier. Lorsque la station ouvre ses portes, la journée est lancée. A partir de ce moment-là, je suis aussi en charge de l'accueil du client, le contrôle des forfaits. J'ai une heure de pause. Quand on est deux, on se relaie pour aller manger, sinon, les itinérants nous remplacent. A la fin de la journée, on indique le nombre de passages au total et combien d'heures la machine a tourné."
Daniel en poste au Sauze. Crédits photo : Job Etudiant
Daniel, futur pisteur
"L'avantage du boulot de perchman ? On trouve toujours un petit moment pour skier ! Puis le décor est sublime. Je conseille à ceux et celles qui veulent se lancer d'être patients. On est dehors huit heures par jour, qu'il pleuve, qu'il neige ou que les températures soient très basses. Parfois, on a que cinq passages dans la journée. Il faut savoir s'occuper. Pour ma part, je prends un livre !"
"Mais je ne compte pas m'arrêter là. Mon rêve est de devenir pisteur. D'ailleurs, je m'y prépare. Dans deux ans, je l'espère, je serai en charge des pistes, de la sécurisation du domaine, le déclenchement des avalanches et je serai appelé sur les accidents."
Twitter : @jobetudiant - @melaniefaure