Entrepreneuriat : Farah lance sa marque d'accessoires

A 21 ans, Farah a décidé de faire le grand saut. Après un bac STMG et deux années à la faculté en sciences de gestion, cette habitante de Tours a décidé de lancer sa marque d'accessoires. À Job Etudiant, elle raconte sa nouvelle vie d'entrepreneure.

Facebook de Job Etudiant

Farah "L'idée de lancer ma marque m'est venue grâce à Tik Tok. Beaucoup de jeunes entrepreneurs et gérants de TPE publient des vidéos de leurs aventures. Cela m'a prouvé que lancer son business, c'est possible ! J'ai toujours imaginé qu'il fallait des milliers d'euros en poche, avoir fait beaucoup d'études et tout stopper dans sa vie. Quand on a 21 ans, peu d'expérience et pas de diplôme, il est difficile d'avoir confiance en soi."

"Mon rêve a toujours été de lancer ma ligne d'accessoires pour cheveux. En novembre, j'ai commencé à mûrir mon projet intitulé Junayaz. Je me suis penchée sur la législation. Je me suis inscrite auprès de la chambre de commerce de Tours et j'ai contacté les fournisseurs, mon SIRET en poche. A ce moment-là, j'avais 300 euros sur mon compte en banque et je travaillais pour EDF. Mon premier salaire en poche, j'ai passé une première commande de 1000 euros. Cette expérience m'a permis d'apprendre à être à l'aise au téléphone. Pour l'instant, je fais de l'achat et de la revente. Je customize uniquement le packaging de mes produits et propose des pochettes personnalisées. Sur Junayaz, je vends des barrettes, des chouchous et des serre-têtes."

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"C'est moi qui fait tout, des photos à l'iPhone aux visuels et graphismes sur le site Canva. Ce sont mes amies qui acceptent de poser pour faire les photos des produits et je perfectionne les visages avec Airbursh. J'ai ouvert mes comptes Facebook, Instagram, Tik Tok et j'ai lancé mon site internet sur lequel se trouve mon e-shop. Mi-décembre, j'ai lancé les ventes ! Pour me faire connaître, j'ai demandé à mes amies de faire ma publicité sur leurs réseaux sociaux, je démarche les internautes sur Instagram et je propose des partenariats non-rémunérés avec des influenceurs. Je leur envoie mes produits et ils en font la publicité en échange à travers un post."

"À terme, j'aimerais proposer des sacs à main et faire du prêt-à-porter. J'aimerais faire des produits originaux, pour me démarquer de la concurrence mais pour cela, il me faut plus de fonds. J'enregistre un bénéfice qui varie de 50 centimes à 8 euros selon les produits. Pour la première année, je bénéficie de l'ACRE avec mon statut d'auto-entrepreneur (ndlr : exonération partielle de charges sociales pour un accompagnement pendant les premières années d'activité)."

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"Mes conseils pour réussir ? Y croire, se lancer sans réfléchir et persévérer ! Et même si l'on a peu d'argent. J'étais une grosse dépensière avant de lancer mon entreprise et maintenant je compte les euros pour gérer mon business. Quels sont les inconvénients d'entreprendre ? La législation. Il y a trop de règles et il est difficile de tout comprendre. Nous ne sommes pas trop aidés et le risque de se décourager plane. Je me renseigne via Youtube. Les bons côtés ? C'est formateur ! Je me dis que même si cela ne marche pas, j'aurais énormément appris. Aujourd'hui, j'ai de nouvelles connaissances en entrepreneuriat et en gestion. Ma famille me soutient à fond et c'est mon moteur !"

Crédits photo : Junayaz pour Job Étudiant

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