C'est leur première marche pour les droits des femmes. Le 8 mars Sarah et Chloé étaient dans le cortège pour défiler dans Paris. Job Étudiant a interrogé les deux étudiantes en histoire à l'université de Paris, qui ont expliqué leur engagement.
Sarah et Chloé marchent pour les femmes; Crédits photo : Job Etudiant
"Le mouvement des droits de la femme s'étend au-delà des frontières de la France C'est une journée mondiale. Elle concerne toutes les femmes du monde. Pour moi être une femme en 2021, c'est représenter une force à réaffirmer. Le concept de sororité est quelque chose à glorifier. Aujourd'hui, je marche pour réaffirmer ma force et ma volonté de faire changer les choses."
"Ce qu'il faut réformer ? C'est radical, mais je dirais le système. Il est très oppressif, en lui-même. Patriarcal. Il y a les inégalités de salaires, les féminicides, les agressions à l'encontre des membres de la communauté LGBT. Il va y avoir une explosion et ça va soit réformer, soit casser le système."
"C'est ma première marche du 8 mars. Ca fait du bien de voir des gens qui pensent comme soi."
"Il faut réformer le système oppressif", soutient Sarah
"Je marche pour faire changer les choses. Être une femme, c'est un statut de nombreuses limitations et discriminations auxquelles il faut faire face. Il faut mettre les moyens pour lutter contre les violences sexuelles, les discriminations à l'encontre des femmes racisées. Il faut prendre en compte toute l'intersectionnalité de la lutte féminine et féministe."
"Il faut réformer ou casser le système. C'est difficile, mais je pense que c'est possible. C'est une génération très engagée, militante."
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