Cela reste inchangé : en 2018 encore, Paris était la ville la plus chère de France. Si vivre dans la capitale est hors-de-portée de certains étudiants, d'autres villes en province rivalisent. A la rentrée 2018, le coût de la vie étudiante a augmenté de 1,31 %. En tout, 56% des étudiants ont vu leur coût de la vie augmenter plus fortement que l’inflation. Comment expliquer cette hausse ? Principalement par l’augmentation des prix des loyers et des transports en commun dans un certain nombre de villes universitaires. Huit villes cumulent ces deux augmentations : Lille, Nantes, Toulouse, Lyon, Saint-Etienne, Nancy, Angers et Rouen.
Le budget d'un étudiant se compose des dépenses suivantes
Le prix du logement, des transports et des dépenses de l'année universitaire. En moyenne, un étudiant dépense 837 euros par mois par mois. Le logement représente 54% des dépenses. Les montants s’envolent avec +2,85% à Lyon, +2,50% à Poitiers ou encore +1,36% à Lille en raison de l’annulation de l’encadrement des loyers dans la ville. Votre loyer est-il hors de prix ? Pour le savoir, comparez-le à la moyenne nationale, qui est de 659 euros par mois.
Pour qui le coût de la vie augmente ?
A la rentrée 2018, les profils d’étudiants qui voient leur coût de la vie augmenter le plus fortement sont les étudiants boursiers et les étudiants non boursière de moins de 20 ans. Ces augmentations sont le résultat direct de la politique du gouvernement combinant gel des aides sociales, des APL et nouvelle cotisation pour entrer à l’université. C’est ainsi les étudiants ayant le plus besoin d’aide qui progresseront le plus dans la précarité.
Mais alors, comment vivre ?
46% des étudiants sont contraints d’exercer une activité rémunérée durant leurs études, activité considérée comme nécessaire pour vivre pour plus de 50% des étudiant. Le seul hic ? Le salariat étudiant est la première cause d’échec à l’université.