Ils ont percé grâce à Job Etudiant : la success story d'Anis dans les paris sportifs

En 2007, Anis décroche son premier emploi grâce à Job Etudiant. Au fil des années, cet Algérien aujourd'hui âgé de 33 ans est monté en grade et gère plus de 150 consultants à travers le monde entier.

"Je suis originaire de l'Algérie. Je suis arrivé à Lille en 2007. C'est ma mère qui a déniché cette annonce parue sur JobEtudiant.net, pour être correspondant anglophone pour les paris sportifs. A l'époque, il fallait appeler un numéro pour recevoir le contact du recruteur. Et bonne nouvelle, j'ai été engagé ! La mission ? Aller au stade avec son téléphone portable, se connecter à une application, communiquer les informations importantes sur le match et envoyer. A l'époque, j'étais étudiant et cela m'a permis de remporter jusqu'à 75 euros par match."

"Après un an et demi de boulot, j'ai été promu manager et j'ai commencé le recrutement. J'ai recruté des gens à distance et aujourd'hui, j'ai 150 consultants à ma charge, basés aux quatre coins du monde, au Vietnam, en Afrique noire, en Europe... Je suis le plus gros fournisseur avec 500 matchs par mois. On a jusqu'à 36 matchs par jour. Je diffuse des annonces sur des sites."

"C'est moi qui mène des entretiens. Ceux qui ne parlent pas assez anglais, je les forme sur la base de données. Les consultants bossent en semi-autonomie. Désormais, je me concentre sur le recrutement, car le boulot est plus light. Il y a des besoins accrus dans certaines villes, comme Béziers, Ajaccio, Caen et Chamonix, où l'on manque de consultants."

"Je bosse 7/7j. Je travaille de 9 heures à 17 heures en moyenne, mais je reste parfois plus tard. Je dois être très flexible dans mon travail. Je loue un bureau dans un espace de co-working, alors je bosse soit de chez moi soit de là-bas. J'ai parfois des problèmes à gérer en last minute, lorsqu'il y a une annulation ou un problème technique. Mais à force d'être toujours connecté du matin au soir, j'ai eu une prise de conscience. Désormais, j'éteins mon téléphone la nuit."

"Ce travail me plaît. Il y a des challenges, comme trouver le consultant idéal. De plus, on rémunère bien nos consultants, et si vous prenez une personne qui vit dans le tiers-monde, cet argent est précieux. Pour des Sénégalais ou des Hindous par exemple, où le salaire minimum est très bas, cela représente un énorme salaire. Alors se dire que l'on permet aux gens d'avoir une vie meilleure, c'est tellement gratifiant !"

Twitter : @jobetudiant - @melaniefaure