Un rapport publié par l'association Linkee révèle que la précarité étudiante s'est accrue en raison de la pandémie de Covid-19. La crise économique et l'enseignement à distance a creusé les inégalités sociales.
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La pandémie de Covid-19 a durement frappé la jeunesse. En 2020, nombreux sont les étudiants a avoir rencontré des difficultés pour se nourrir et étudier. En effet, les cours à distance et la crise économique a lourdement impacté certains. Une précarité sur laquelle une association d'étudiants a décidé d'alerter. Linkee a publié un rapport dans lequel elle révèle que 97% des personnes qui ont recourt à ses services vivent sous le seuil de pauvreté. L’étude révèle que 7 étudiants sur 10 ne peuvent pas manger de viande ou de poisson, que près d’un sur deux n’achète pas de fruits, faute de moyen et que 9 sur 10 ont réduit la qualité et la quantité de leur alimentation. Pour faire face à cette précarité, l’association Linkee distribue gratuitement environ 200 000 repas par mois.
Depuis que les cours se font généralement à distance, les étudiants avec une mauvaise connexion internet ou sans ordinateur portable sont fortement pénalisés. Parmi les jeunes interrogés, ils sont 61 % à déclarer une dégradation de leurs résultats scolaires cette année. Les auteurs de l’étude soulignent que la récente médiatisation de la précarité étudiante a permis de faire connaître cette réalité, mais qu’elle existait déjà bien avant la crise sanitaire. Des organismes comme le CROUS proposent des aides financières, mais restent trop peu sollicités.
Selon Linkee, 40% des étudiants ont songé à arrêter leurs études. Enfin, dernière donnée clé : 63% des personnes qui ont répondu à l'étude sont des femmes.
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