Qui doit bénéficier du repas à un euro : à l'Assemblée nationale, les élus ont voté la proposition de loi qui vise à étendre la mesure à l'ensemble des étudiants. Une mesure qui divise.
Réfectoire ; Crédits photo : Cottonbro Studio pour Pexels
Comment lutter contre la précarité étudiante ? L’exécutif veut proposer des repas à petit coût. Le plateau à un euro, d’ores et déjà réservé aux boursiers et aux précaires dans les restaurants universitaires. L’Assemblée nationale votait jeudi une proposition de loi pour l’étendre à l’ensemble des étudiants – une mesure rejetée (de justesse) par les élus Renaissance, le parti d’Emmanuel Macron.
Parmi ses opposants, la ministre de l’Enseignement supérieur Sylvie Retailleau : elle a estimé le coût à au moins "90 millions d’euros". Les étudiants se sont offusqués de la décision de rejeter le projet de loi : "Le repas à 1 euro pour les étudiants refusé, encore une décision prise par les riches pour les pauvres", "1€ c'est le prix du yaourt, le Coca seul vaut plus. Vraiment, pour un euro, ce repas est bien fourni."
Au même moment, un député faisait polémique en publiant sur les réseaux sociaux. Le député Renaissance Karl Olive a publié une vidéo de lui cuisinant ses noix de Saint-Jacques. De quoi faire rugir les internautes, qui ont dénoncé la voix "contre" de l’élu trois jours auparavant : "Il y a combien de repas étudiant à 1 euro dans votre poêle monsieur le député ?", "Il me semble qu’au lendemain du refus du repas à 1 euro pour les étudiants, c’est au minimum maladroit..."
Les députés Renaissance ont par la suite déposé une proposition de loi afin de pérenniser des repas à un euro pour des étudiants boursiers ou précaires, au lendemain du rejet par l'Assemblée nationale d'une proposition socialiste visant à généraliser ce tarif à tous les étudiants.
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