Pour la deuxième année consécutive, Alienor se lance sur son Tour de France. A 22 ans, cette diplômée en BTS Tourisme originaire de Bourg-en-Bresse (Ain) occupe les postes de distributrice et de conductrice de la caravane d’Eco-systèmes, une entreprise qui donne une deuxième vie aux déchets d’équipements électroniques.
Crédits photo : Eco-systèmes pour JobEtudiant
Alienor : "Mon parcours au sein du Tour de France est assez inattendu. Après sept mois passés en Écosse au terme de mes études en Tourisme, j’ai dû rentrer en France en raison de la pandémie de coronavirus. J’ai trouvé un travail au sein d’un hôpital psychiatrique, dans l’accompagnement des patients. C’est à ce moment-là que l’opportunité de devenir caravanier s’est présentée à moi. L’association Mécénat Chirurgie Cardiaque m’a recrutée. Je suis passionnée de vélo, j’ai fait de la compétition de mes 5 à mes 10 ans, donc j’ai voulu réitérer l’expérience en 2021. Mécénat Chirurgie Cardiaque est la seule caravane du Tour qui ne rémunère pas ses caravaniers. Alors, lorsque Eco-systèmes m’a recrutée, après avoir passé un entretien d’embauche à Paris auprès de la direction, cela a pesé dans la balance."
"Sur le Tour j’ai deux responsabilités : je suis distributrice pendant trois jours, puis je passe conductrice les trois jours suivants. Ce rythme me convient. Cela permet de se reposer mentalement lorsque je distribue les goodies, et physiquement lorsque je conduis. Une journée sur le Tour ? On se réveille, on prend le petit-déjeuner, on met nos valises dans le camion et on rejoint le parking caravanes. On nettoie la caravane, les vitres, la carrosserie et les gentes. C’est le moment de rencontrer les autres caravaniers et boire un café. Avant de partir, on se rassemble et fait la chorégraphie quotidienne. Ensuite, la distributrice enfile son harnais, la conductrice passe derrière le volant et c’est parti pour cinq heures de Tour !"
"C'est l'euphorie !"
"Voir les gens sourire sur notre passage, c’est incroyable. On leur fait des signes, on danse avec eux. Pendant les vingt minutes du passage des caravanes, c’est l’euphorie !"
"A la fin de la journée, on décharge les caravanes et on se rend à l’hôtel, aux alentours de 18h30. A partir de là, nous avons quartier libre. Le soir, nous sommes deux dans les chambres, en binôme. Ce que j’aime dans le Tour ? Ce sont les rencontres. On est dans une bulle pendant un mois. C’est une grande aventure humaine. Le mauvais côté ? La fatigue accumulée au fil des jours. Le rythme est soutenu ! Si je devais donner un conseil pour les futurs caravaniers, je dirais d’être ouvert d’esprit, dynamique, ne pas avoir peur de la fatigue et surtout… profiter à fond !"
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