Margot, 22 ans, a quitté Paris pour s'élancer sur les routes de France. Cette passionnée du Tour est distributrice à bord de la caravane Krys, lançant les goodies au public. Un rêve devenu réalité.
Margot devant la caravane Krys
Margot : "Depuis toute petite, je rêve d’être caravanière sur le Tour de France. Quand les coureurs passaient dans mon village, je disais à mes parents que je voulais rejoindre l’aventure ! A 16 ans, j’ai fait ma toute première étape, en tant qu’invitée. A 20 ans, Krys m’a recrutée à bord de sa caravane et depuis, je rempile chaque saison sans hésiter !"
"Le réveil sonne à 6h30, pour un départ de l’hôtel à 7 heures le matin. On se retrouve sur le parking technique. On récupère les chars, on les nettoie puis on récupère nos repas sur le parking caravanes. L’occasion de revoir nos amis qui travaillent pour les autres marques et échanger avec eux. On a l’impression d’être dans une colonie de vacances. Ensuite, on prend la route. Pour les contre la montre, ça dure 45 minutes et sinon, on est partis pour 4 à 6 heures de distribution !"
"On a une pause technique de… deux minutes ! On enlève le baudrier, on descend de la caravane et quand on a terminé on doit vite remonter. Le conducteur doit rattraper son retard et récupérer sa place en se faufilant entre les véhicules. A ce même moment, on mange rapidement notre sandwich avant de reprendre notre poste !"
"À l’arrivée, on réapprovisionne le char avec des goodies, on rentre à l’hôtel, on se douche, on va au restaurant et on va se coucher. C’est speed ! Les jours off toutefois, on souffle un petit peu. On fait un apéro le soir car on sait que le lendemain, on peut dormir. Nous avons parfois la chance d’avoir un hôtel près de bases nautiques. Le reste du temps, on fait un gros check-up des véhicules, du stock de produits nettoyants, etc."
"Ce qui est magique sur le Tour, c’est de voir la joie des gens sur leur visage. On entend les mercis, on voit des enfants sauter pour attraper le bob… Le mauvais côté, ce sont les étapes de pluie. La météo peut être difficile. Si on a des K-way et des pantalons de pluie, les pieds sont trempés ! Mais les gens attendent depuis des heures, alors on ne peut pas déroger à la tâche. Et puis, ce sont eux qui nous motivent !"
"Pendant le Tour, je suis nourrie, logée et rémunérée. C’est avantageux, car nous n’avons aucun frais annexe. Je pense que le Tour est une bonne expérience sur le CV car ça prouve que l’on sait vivre en communauté pendant un mois et qu’on a relevé un défi physique avec brio. Au bout d’un mois, on est musclé !"
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