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C'était une promesse du gouvernement au pouvoir. Mettre fin au cauchemar du tirage au sort pour l'entrée à l'université. Un système qui entrave l'éducation des jeunes qui débarquent en études supérieures : fin septembre, des milliers de bacheliers n'avaient toujours pas d'affectation. Le 30 octobre dernier, une réforme a été présentée par la ministre de l'Enseignement supérieur Frédérique Vidal et le ministre de l'Education nationale Michel Blanquer. Ils prévoient notamment la refonte du système d’admission post-bac ABP.
Désormais, en classe de terminale, les élèves devront sélectionner 10 voeux maximum, sans les hiérarchiser dorénavant. Les professeurs et conseils de classes seront tout de même appelés à donner leur avis sur chaque vœu pour orienter le lycéen vers la meilleure filière possible. Des informations qui seront ensuite transmises, avec les bulletins de note, aux universités où l'étudiant prétend aller et qu'elles pourront consulter pour appuyer leur choix. Pour rappel, les dossiers étaient jusqu'alors automatiquement tirés au sort par le système d’admission post-bac sans que les universités interfèrent.
Désormais, les universités seront forcés d'accepter un étudiant si elle a des places libres dans une filière. Elle peut toutefois conditionner son entrée à "l'acceptation d'un parcours spécifique" si elle estime que le niveau de l'élève n'est pas suffisant.
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