Les kokoteuses, une nouvelle race de poule ?

Chez les Wallons, on appel kot, un appart’ où les étudiants vivent en collocation souvent autour d’une aspiration commune. Les étudiants de Louvain-la-Neuve vivent à 4, 10, 12, parfois 36 et se rassemblent dans les « kots à projets », où le soir après les cours, ils ne font pas les légumes devant la télé ou l’ordinateur, mais mettent en place des projets qui leur tiennent à coeur, ensemble.

Le Kot ONU se charge des soirées débats sur l’avenir du conflit israélo-palestinien, tandis que le Kot Latino organise une soirée Salsa-Merengue pour ce jeudi… le kot Manga propose une animation avec lecture et vidéos, mais je ne sais pas…j’hésite avec le concours d’impros théâtrales du kot’impro. Tous les thèmes, tous les genres sont représentés par cette autre forme de collocation qui gère en fait l’animation de la ville en semaine.

« Attend je dois aller à mon souper de Kot’ », m’a-t-on dit lorsque je suis arrivée à la rentrée. Pas facile au début, de décoder ce langage, qui, pour une française, pourrait avoir un petit côté fermier… Mais les Mojitos de la soirée salsa organisée par le kot latino sont tellement exquis, que je n’ai pas mis longtemps à reconnaître l’intérêt des kot' à projet !