Des profs qui annulent leurs cours au dernier moment car ils enseignent dans quatre universités différentes, des queues interminables pour les étudiants en Erasmus qui veulent voir leur tuteur…C’est comme ça que ça se passe en Italie , où l’enseignement supérieur semble ressembler à une rue de Rome en pleine heure de pointe. La désorganisation et le manque de personnel est le lot quotidien des étudiants italiens. Pire, une étudiante, Francesca, explique qu’elle a suivi un cursus ne menant à aucun diplôme ou concours ! « Je devais être formée pour travailler dans les agences pour l'immigration ou avec les ONG. En réalité, je n’ai jamais eu un seul contact avec les institutions » explique-t-elle. Et elle n’est sûrement pas la seule dans cette situation…
En France , alors que la réforme de l’université est critiquée et que quelques facs sont d’ores et déjà bloquées, on se rappelle de la crise du CPE en 2006 qui avait paralysé l’université française. Lorsque les étudiants français grognent, les cours sont suspendus et il est difficile d’étudier. A l’image d’une étudiante anglaise, Kate, qui explique qu’à Toulouse, lors de son année Erasmus, il lui a été impossible de travailler pendant trois mois. Shocking !
Nos voisins d’Outre-Rhin ne sont pas en reste. En Allemagne , les étudiants expérimentent en effet depuis peu la surpopulation des universités. Les étudiants s’entassent alors dans des amphis trop petits ou regardent les cours en visioconférence. La raison de ce nouveau phénomène ? La mise en place récente de droits d’inscriptions dans les facs (et oui, avant ça n’existait pas !). Les présidents d’université acceptent donc plus d’élèves qu’auparavant.
La palme revient peut être à la Lituanie où certains professeurs acceptent de donner des bonnes notes contre…de l’argent ! Les prix ? De 30 à 50 euros.
Et vous, connaissez vous ou avez-vous connu d’autres situations de ce genre ?
(Source : Café Babel)