Certains étudiants en situation précaire n’ont pas de bourses, ils sont alors obligés de travailler et de se priver. Pas de viande, pas de fruit, c’est inabordable, les 5 fruits et légumes par jour, ils en sont bien loin, l’important c’est d’avoir l’estomac rempli. Alors des pâtes c’est déjà bien. Une jeune fille interviewée par Le Point raconte qu’elle « croise les doigts pour ne pas tomber malade ». 25 000 étudiants pauvres qui sont parfois obligés d’aller chercher des colis alimentaires pour pouvoir finir le mois. Honteux ils disent que c’est une exception et pourtant ils reviennent. Lorsque son frigo est vide, on n’a pas le choix, alors on prend sur soi.
Augmentation du coût de la vie et création de nouveaux besoins comme le portable ou l’abonnement Internet, ajoutons le prix de l’immobilier, un étudiant pauvre se retrouve très vite dans une situation de précarité. Le logement représente plus de 50% du budget d’un étudiant. Leurs petits jobs étudiants sont plutôt des mi-temps qui les empêchent de se concentrer sur leurs études, contraints de sécher les cours pour pouvoir vivre, difficile d’obtenir son année dans ces conditions. Pourtant leur diplôme ils en ont besoin, et vite. Redoubler ça n’est pas dans leurs moyens. Un cercle vicieux…On ne se doute pas toujours que son camarade d’amphi est dans une telle situation.
Ils ne bénéficient pas de bourses parce qu’ils ne sont pas assez pauvres, mais issus de classes moyennes, leurs parents sont incapables de subvenir à leurs besoins.
Face à ce problème, Valérie Pécresse à décider de réformer le système des bourses. Bonne nouvelle ! Parmi les mesures qu’elle a pris, 55 000 nouveaux bénéficiaires de bourses sur critères sociaux , ils seront donc exonérés de frais d’inscription comme des cotisations pour la sécu. De plus, ces bourses se verront augmentées de 4,5% , soit environ 20 euros de plus par mois. Elles passeront ainsi de 3753 à 3921 euros. La création d’un fonds national d’aide d’urgence va être crée, il s’agit de 45 millions d’euros pour les situations exceptionnelles.
Espérons que ces mesures seront une aide véritable pour ces milliers d’étudiants précaires.