Juline, 17 ans, Le Mans @juline_lhr
Je suis entrée au lycée agricole de la Germinière en filière scientifique. Je ne suis pas intéressée par le secteur agricole. Si j'ai choisi ce lycée, c'est parce que nous sommes seulement des classes de 15, soit moitié moins qu'ailleurs. C'est un avantage car les professeurs sont plus proches de nous et plus ouverts. En cursus agricole, je suis des cours d'écologie-agronomie et territoires (EAT). J'apprends l'histoire de l'agriculture et j'étudie des exemples d'exploitations animales et céréalières. Je vais une fois à deux fois par an sur les exploitations agricoles afin d'approfondir ce que j'ai appris en cours. Je recommande aux étudiants qui souhaitent être diplômés d'un baccalauréat général tout en découvrant l'agriculture de choisir cette voie !
Tiphaine au lycée agricole en 2005. Crédit photo : Tiphaine pour Job Étudiant
Tiphaine, 26 ans, Chazelles sur Lyon @Tkieho
Le lycée agricole était pour moi une évidence. Pour moi, l'agriculture est la base du développement de l'homme. Je suis rentré au lycée agricole Roanne-Chervé en 2005, dans la section seconde générale et technologique afin d'obtenir un baccalauréat technologique STAV et un BTSA ACSE. Je vivais en internat dans des chambres de trois ou quatre personnes. Au lycée, l'admission se fait sur dossier et j'ai été acceptée avec 12,5 de moyenne générale. La première année, l'enseignement était similaire à celui d'une filière générale. Je suivais 4 heures de SVT, 3 heures de physique et de mathématiques mais aussi des cours d'éducation agronomie territoire et citoyenneté (EATC) et d'aménagement du territoire (ou production animale) à raison de quatre heures par semaine. J'étudiais les techniques d'aménagement des espaces verts, des forêt, de la cynégétique, etc. ainsi que la zootechnie, la science de l'élevage des animaux. Durant l'année, je me rendais sur le terrain afin de planter des haies et analysais les sols cultivés.
Au lycée, j'étudiais en moyenne de 8 heures à 17 heures, sachant que l'avantage de vivre en internat est que l'on peut se lever plus tard que les élèves résidant à l'extérieur ! J'ai choisi cette voie dans un but précis : travailler en tant que chargée de projet humanitaire dans les développement de l'agriculture et des zone rurale. Je conseille aux étudiants qui souhaitent entrer dans ce domaine de foncer et de profiter de leurs belles années d'étude : l'agriculture, c'est la vie !