Crédit photo : Vianney
Où avez-vous passé votre enfance ?
Je suis arrivé à Paris à 7 ans, après quelques années passées à Pau dans les Pyrénées-Atlantiques et à Verdun dans la Meuse.
D'où vient votre passion pour la musique ?
J'étais simplement très touché par certaines chansons. Et je pense que cette sensibilité me vient de mon père, lui-même grand passionné de musique.
De quels instruments jouez-vous ?
Je ne sais vraiment jouer que de la guitare, mais il m'arrive de composer au piano. J'ai commencé à jouer de la musique à 12 ans. C'est également à cet âge-là que j'ai commencé à écrire des chansons. Cela relevait d'une envie absolument naturelle.
Votre famille baigne-t-elle dans la musique ou le monde artistique ?
Dans la musique, oui, puisque c'est une passion qui nous est commune. Mais mes frères et mes parents font des métiers très éloignés du monde artistique.
Avez-vous suivi un cursus scolaire artistique ?
Non, j'ai attendu les études supérieures pour ça ! J'ai d'abord passé un diplôme de commerce à l'École Supérieure de Gestion, avant de devenir diplômé en stylisme à l'École supérieure des arts et techniques de la mode (ESMOD). Mon histoire avec la musique est avant tout une affaire de chambre ! J'ai du passé des milliers d'heures sur mon lit, à jouer de la guitare et inventer des chansons. Tout cela en simple amateur, bien entendu, pendant dix ans.
Comment avez-vous signé avec le label français Tôt ou Tard ?
Ma manageuse et le premier producteur de l'album sont allés rencontrer Vincent Frerebeau, patron de Tôt Ou Tard, et lui ont fait écouter mes chansons. Vincent a tout de suite évoqué son intérêt, je le rencontrai peu de temps après et su tout de suite que je me sentirai bien avec ce label !
Comment définissez-vous votre musique ?
Je pense que ma musique se situe quelque part entre la Chanson et la Variété.
D'où vient votre inspiration ?
Mes chansons sont autobiographiques. Certaines choses de ma vie me touchent et je ressens le besoin de les mettre en chansons.
Quels sont les grands moments de votre carrière ?
Le plus grand moment serait probablement ma toute première date de tournée, le 17 janvier 2015 à Lille. Je jouais devant cent personnes, sur une péniche, personne ou presque ne me connaissait et ces gens m'envoyaient tellement d'amour et d'énergie... Je trouvais cela fou et m'en souviendrai toujours. Je pense aussi que les Victoires de la Musique furent un grand moment.
Justement, vous avez remporté le prix de l'Artiste interprète masculin de l'année en février dernier. Comment avez-vous accueilli cette récompense ?
Cette récompense est venue comme un incroyable remerciement de nos efforts. Ma petite équipe et moi sommes si soudés, et nous avons tant fait en un an et demi... C'était un beau moment.
Vous avez assisté à la cérémonie aux côtés de grands artistes. Comment cela s'est-il passé ?
Les coulisses de cette cérémonie sont bien moins cool qu'il n'y paraît ! Les couloirs sont bondés, les gens se bousculent, beaucoup sont sous pression... Moi j'étais assez tranquille, à attendre sagement mes passages, avec mes amis.
Quels sont les hauts et les bas du métier de chanteur ?
Je pense que lorsque l'on décide de ne vivre que positivement cette aventure, d'en profiter pleinement, tout se passe bien. Il faut accepter que certaines périodes seront plus creuses que d’autres, se donner cette liberté. Ainsi, très franchement, je n'ai pas connu de bas autres que quelques moments de grosse fatigue.
Quels sont vos projets ?
Je reste concentré sur la tournée qui continue jusqu'en septembre ! Un deuxième album se dessine doucement, mais rien ne presse...
Que recommanderiez-vous à un jeune qui souhaite se lancer dans une carrière musicale ?
Le concept de « carrière » à construire n'est qu'un leurre. Se lancer, c'est surtout assumer pleinement une vision personnelle de la musique, avec ce désir de la partager. Je pense que seule cette motivation doit primer.
A quoi doit-il s'attendre ?
Oh ! Mais ce serait ma vraie recommandation finalement : ne s'attendre à rien.